Montréal, le 16 septembre 2019 – Avec un taux de branchement à Internet qui est passé de 56 % à 98 % entre 2004 et 2017, il n’est pas étonnant que l’utilisation des écrans soit un sujet de préoccupation (et de tension) dans de nombreux foyers québécois. Alors que l’attention est souvent tournée vers les jeunes et leur relation avec les écrans, un sondage Léger¹ mené en collaboration avec l’équipe de PAUSE révèle que 75 % des parents d’adolescents admettent que leur propre utilisation d’Internet a des répercussions négatives sur au moins un volet de leur vie (santé physique, loisirs et sports, relations et travail).
Joindre le geste à la parole
Souvent critiques ou soucieux du temps que leurs ados consacrent en ligne, les parents gagneraient toutefois à revoir eux aussi leurs habitudes numériques. En effet, toujours selon le sondage, ils passeraient en moyenne 3 heures par jour en ligne pour des fins de divertissement. Un temps qui, étonnamment, ne se classe finalement pas si loin de celui de leur progéniture. « Les parents ont une grande influence sur leurs enfants. Pour atteindre une connectivité plus équilibrée à la maison, il y a plusieurs gestes concrets à poser. Montrer l’exemple est assurément le plus important. Puis, établir des règles claires, aborder le sujet avec son jeune et adopter une attitude ouverte par rapport aux écrans sont d’autres stratégies clés à adopter », précise Carolanne Campeau, M.I.T., coordonnatrice de la campagne PAUSE.
Perception des effets sur la santé: deux poids, deux mesures
Malgré le fait que les parents sont conscients des conséquences négatives de leur usage d’Internet sur leur vie quotidienne, ils semblent beaucoup plus sévères quand vient le temps de juger des effets des écrans sur la santé de leur jeune. En réalité, c’est plus de 90 % d’entre eux qui estiment que l’utilisation d’Internet de leurs ados a un impact négatif sur ceux-ci, un écart de 15 % par rapport à la perception des conséquences sur leur propre bien-être. Pourtant, il est important de se rappeler que, même si de nombreuses études démontrent que les jeunes sont plus à risque d’être aux prises avec les méfaits liés à l’hyperconnectivité, une mauvaise utilisation des écrans affecte le bien-être de tous.
Une volonté de changement et des outils pour y arriver
La bonne nouvelle, c’est que 65 % des parents souhaitent diminuer le temps qu’ils passent en ligne et 85 % désirent améliorer leurs habitudes numériques pour donner un exemple positif. C’est entre autres pour soutenir ces derniers que le site Pausetonécran.com offre de l’information, des trucs concrets et des conseils pour mieux gérer les écrans tout en redécouvrant les bienfaits des moments sans connexion. De plus, il propose un quiz ludique s’adressant aux jeunes, qui leur permet d’évaluer leur utilisation d’Internet et des écrans. Pourquoi ne pas le faire en famille? Une belle occasion d’amorcer la discussion à la maison!
À propos de PAUSE
PAUSE fait la promotion d’une utilisation équilibrée d’Internet afin de prévenir les risques liés à l’hyperconnectivité tout en profitant des avantages de la techno. Cette campagne, qui s’adresse aux jeunes adultes, aux ados et à leurs parents, est réalisée par Capsana avec le soutien du Secrétariat à la jeunesse et la collaboration d’un comité d’experts et d’un réseau d’appuis. Pour en savoir plus, visitez Pausetonécran.com.
À propos de Capsana
Capsana est une organisation à vocation sociale détenue par la Fondation ÉPIC, qui est liée à l’Institut de Cardiologie de Montréal, et par la Fondation PSI. Connue du grand public entre autres grâce à la campagne annuelle Défi Santé, elle a pour mission d’aider les individus à devenir acteurs de leur santé. Pour en savoir plus, visitez capsana.ca.
1. Sondage Léger-Capsana (2019). Campagne Pausetonécran.com. Rapport d’analyse d’un sondage post-campagne auprès de parents québécois d’adolescents de 12 à 17 ans.
Capsana est une organisation à vocation sociale détenue par la Fondation ÉPIC et par la Fondation PSI, qui sont en lien avec l’Institut de Cardiologie de Montréal. Sa mission est d’aider les individus à devenir acteurs de leur santé.
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